Les normes pour adopter un animal sauvage à la maison

Si pour certains avoir un chat ou un chien à la maison est déjà une corvée, pour d’autres, c’est loin d’être suffisant. En effet, outre les animaux de compagnies classiques, il est certains particuliers qui souhaitent adopter des espèces réputées dangereuses, voire sauvages chez eux. En France, bon nombre des familles ont par exemple des tarentules, les boas et même des lions en guise de compagnons. Mais attention, il faut respecter certaines normes.

Avoir un certificat d’aptitude

S’occuper des animaux sauvages ne se fait pas au hasard. Le moindre faux pas pourrait mettre en péril votre sécurité, mais aussi celle de votre entourage. C’est pourquoi les autorités sont extrêmement critiques quant à la qualité de ceux et/ou de celles qui peuvent avoir des animaux sauvages chez eux.
Une des règles de base est d’avoir un certificat d’aptitude. Ce dernier varie en fonction de l’espèce que vous souhaitez avoir chez vous. Dans tous les cas, il s’obtient sur demande et après quelques semaines de formation.
Sachez que la détention d’un animal sauvage chez vous, sans certificat d’aptitude peut vous exposer à des peines d’amendes, voire de prison, suivie de la confiscation de l’animal.

Aménager un espace spécifique et dans les normes

Détenir un animal sauvage est un investissement à part entière. Non seulement leur nourriture peut être couteuse, mais vous avez également l’obligation de leur fournir un espace spécifique et dans les normes dans lequel ils pourront s’épanouir.
Pour les tarentules, une simple cage fermée suffit. Il en sera de même pour les serpents. Les choses sont bien compliquées pour ceux qui souhaitent avoir des tigres ou des lions. Il faut plusieurs m2 pour le certificat d’aptitude puisse être livré. Et dans le but de protéger l’animal et garantir son bien-être, les installations doivent refléter l’ambiance sauvage d’où il vient. Une vérification sera menée par les autorités pour s’assurer aussi de la solidité des enclos.
Mais ce n’est pas bien cher payer pour les amoureux des bêtes et pour les originaux. Reste à convaincre les entourages que la présence de la bête n’est en aucun cas un risque pour la société.

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