Parfaire l’alimentation équine

L’alimentation du cheval est un gage de son bien-être. Aussi, ne faut-il pas la prendre à la légère. La formule alimentaire équine doit répondre à des critères qualitatives et quantitatives, mais elle dépend aussi du cheval : sa performance, son poids, son âge…

De l’eau à volonté

L’eau est indispensable pour le cheval. Plus de la moitié du poids de la bête est constituée d’eau. L’eau doit être en permanence accessible à l’animal et doit être de bonne qualité. En effet, il ne permet pas seulement de lutter contre la déshydratation mais joue également un rôle important dans la digestion. Le cheval a besoin de boire après des efforts intenses et soutenus, lorsqu’il fait trop chaud et lorsqu’il fait froid (moment où il n’est pas empressé de boire alors qu’il en a besoin)… Bref, tout le temps.

Qualitativement et quantitativement

Lorsqu’on parle de qualité, il est question d’abord des types d’aliments, des nutriments nécessaires au cheval (protéines digestibles, énergie digestible, calcium, phosphore, chlorure de sodium). Il a, bien sûr, besoin de fourrage constitué d’herbes fraîches, de matières sèches comme le foin pour qu’il y puise les fibres nécessaires. Le pâturage lui convient si tant est qu’il est vérifié et préservé des plantes toxiques. Le compagnon équin a également besoin de complément en minéraux. Il est notamment question ici d’électrolytes qui lui sera donné sous forme de pierre de sel. En outre, de plus en plus de compléments spécifiques sont disponibles sur le marché, à l’exemple du mash qui est constitué de graines de lin, de flocons d’avoine et de sel, et qui a pour rôle de favoriser la production du mucus dans l’estomac. Sinon, la qualité alimentaire de l’équidé se réfère aussi à l’hygiène.
Quant à la quantité, elle dépend du poids du cheval et de la performance. Un cheval de 600kg et soumis à une contrainte légère consommerait entre 365 et 455 g de protéines digestibles.

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